the new start

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L'article du mois

My human challenge: Devenir une meilleure version de soi #1

La crise de la Vingt-cinquième et autres cheveux blancs!




On ne va pas se le cacher comme je l'ai dit dans l'article précédent, longtemps que je n'ai pas écrit ici, il est plus facile d'alimenter au quotidien un compte instagram qu'écrire un article de blog. Cet article j'avais commencé à le rédiger il y a quelques semaines dans le sud après quelques jours passés auprès de mes amies. Depuis il trainait dans mes brouillons et j'avais décidé de ne plus le publier pour cause de délais expiré. Puis en le relisant j'ai réalisé que ce serait dommage, que ces mots écrits cette nuit là me touchaient toujours autant. Alors quoi de plus important que des mots qui touchent finalement? 
Et puis je suis venue au constat que ces pensées étaient loin d'être seulement les miennes et que nous devions être nombreuses à les penser. Alors c'est l'occasion d'ouvrir un questionnement ensemble et de voir où il peut nous mener. 

*       *       *



Ce soir j'avais envie d'écrire un billet d'humeur dont j'ai le secret. C'est toujours comme ça, lorsque je m'absente un peu trop longtemps il faut toujours que je revienne avec un texte à rallonge qui questionne le fondement existentiel de l'être en général et de ma petite personne en particulier.

Je ne sais pas quand je publierai cet article mais à l'heure actuelle, 23H22 je suis dans ma chambre d'adolescente chez mon père où je suis venue passer une dizaine de jours. Comme à chaque fois les journées sont passées à une vitesse folle et il est presque temps de repartir. Et comme à chaque fois aussi j'en ai profité pour voir mes meilleures amies. Qu'est ce que j'aime les retrouver et passer du temps avec elles! 
L'occasion de parler de nos vies, de nos projets, de nos ambitions et de nos problèmes. Nous sommes toutes plus ou moins à des étapes transitoires, où l'on sent que beaucoup de choses évoluent et se mettent en place sans vraiment mettre complètement le doigt dessus. En reconversion et filant le parfait amour après quelques mois d'étincelles, travaillant et financièrement indépendante mais momentanement sans prince charmant ou encore en besoin perpétuel d'évasions et éternelle insatisfaite ( ça c'est moi)...

Et je ne sais pas si c'est les confidences entre grandes copines ou le retour chez mes parents mais j'ai commencé à cogiter, plus que d'habitude si c'est possible. Je me suis demandée ou je me voyais à 25 ans ou même à 30 lorsque j'habitais encore ici. Quels étaient mes rêves, mes aspirations, mes objectifs...
Et je me suis rendue compte que les inquiétudes n'étaient plus du tout les mêmes. A 21 ans j'étais bien plus insouciante, pressée de grandir, de suivre mes envies et de vivre de façon si entière comme si ma vie en dépendait, tout en voulant toujours satisfaire les autres. J'avais peur de perdre le grand amour (qui de toute façon s'est fait la malle quelques semaines après), peur que l'on ne me voit pas car j'ai toujours était assez discrète jusqu'à cette époque. Et puis les expériences et les claques m'ont permis de m'affirmer, des fois pas encore assez c'est sur mais enfin je vis pour moi maintenant et je dis merde aux gens si ça me chante.

A 25 ans j'ai peur du temps qui passe, moi qui ai toujours été pressé de grandir, je voudrais freiner à deux pieds maintenant. Je ne sais pas si c'est l'apparition de mes deux premiers cheveux blancs que j'ai accueilli avec stupeur ( je ne pensais pas qu'ils arriveraient si vite), ou mon horloge biologique qui commence à se réveiller doucement, peut être un peu la disparition de ma mère aussi, où bien encore le passage des 3 ans avec Yann le "nouveau" grand amour... mais je sens cette pression et ce cap de la vie que je n'ai pas d'autre choix que de franchir.
Alors je vous vois venir, non je ne veux pas d'enfants maintenant, ni de mariage mais je réfléchis seulement à ma vie, ce que je veux, comment je le veux, où je me vois d'ici quelques années.. Et en fait cette pression donne l'impression que tu n'as plus le droit à l'erreur, que chaque décision va influencer le reste de ta vie. Comme si une petite voix te disait, tu en as bien profité? t'as fait ce que tu as voulu ? Bin maintenant t'as une grenade dégoupillée entre les mains et si tu te goures t'as intérêt à courir vite ma grande!
J'exagère mais c'est un peu ça et ça te met la pression, quand tu es en couple tu te dis est-ce-que c'est le bon? Et ce que je ne fais pas le mauvais choix en avançant dans ma relation avec? Parce que si je me plante avec lui ça veut dire qu'il va falloir tout recommencer à zéro derrière avec une autre personne en étant même pas sûre non plus que se soit le bon! Donc niente l'achat de maison (encore faut-il que tu ai le fric) les gosses, les poules, le surf et le berger australien!

Et quand tu es célibataire c'est à peu prêt le même refrain mais dans la version "je vais finir vieille fille avec des chats" tu désespères de rencontrer "the one" avec qui commencer à construire le schéma de la première version ( juste au dessus). Et tu te mets encore plus la pression en te répétant qu'il ne faut pas que ça arrive trop tard car tu veux quand même t'éclater avec avant de remplir la case mouflets mais qu'en même temps tu ne veux pas être trop "vieille" maman non plus.

Bref je n'imaginais pas une telle pression sur nos pauvres 25 ans et j'ai été étonné de me rendre compte que j'étais loin d'être la seule (c'est pour ça que j'ai finalement décidé de publier cet article). Tu voudrais presque que la science invente une machine qui te permettrait de trouver le bon gars tout de suite, vous vous rendez compte combien de carnages nous éviterions de cette manière? A travers combien de conflits, de divorces, de doutes et de larmes nous passerions? Tu aurais juste à viser ton mec et attendre la réponse dans les 10 secondes suivantes. Spectacular spectacular!

Et cette constatation m'a mené à une autre réflexion, maintenant que j'ai un peu plus avancé qu'à mes 21 ans de quelle vie ai-je envie?

Et à dire vraie, c'est toujours exactement la même avec un peu plus de sérénité malgré tout et d'individualisme. Je me sens plus sage, plus affirmée, je me connais mieux même si je suis loin d'avoir fini de me trouver, je suis plus apaisée en soi.
J'ai envie de me réaliser et de m'épanouir dans ma vie professionnelle, avoir une boutique, organiser des événements, pourquoi pas un peu de conseils déco. J'ai envie de m'accomplir en tant que femme, être enfin en paix avec mon corps, être active en faisant du sport, indépendante en m'aménageant des moments pour moi et en continuant à sortir entre copines, assister à des concerts, voyager encore et toujours, être dans l'échange et la dynamique des rencontres qui rythment la vie. J'ai envie de laisser libre court à tous les aspects de ma personnalité, être enfant, sensuelle, rêveuse, artistique, déconneuse et poissonnière du vieux port à l'occasion...

Et puis une fois que je serais en adéquation avec tout ça, je me sentirai je pense prête à une vie de famille et un engagement dans ma vie de couple plus définitif.

Tout ça pour dire que la vie et les relations sont compliquées et qu'au delà de la pression du monde extérieur, on se rajoute nous-même une pression supplémentaire sur les épaules que l'on soit seule ou non! Je parle en tant que femme bien sur  car je n'ai pas la prétention de savoir ce que le mâle Alpha a dans la tête. Nous avons tous notre lot à penser mais avouez que nous les femmes nous n'allons pas toujours à la simplicité!

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